mercredi 21 janvier 2009

On vit dans un monde merveilleux

Le mois dernier j'étais sur mon chameau et je m'apprêtais à sortir de l'endroit où je stationnais. Pour éviter une zone de turbulence je ne sors pas directement du trottoir; je roule sur cinquante mètres "au pas" sur le trottoir sur la zone délimitée pour les vélos, c'est très rare que quelqu'un se fasse peur en me voyant arriver. Sauf que ce jour là en partant du boulot, je fais exactement le même chemin et dix tours de roues avant de retourner sur la chaussée une vieille bique vêtue d'un long manteau rose fait semblant de se mettre devant moi et m'interpelle en faisant des petits gestes sympathiques. Les deux mains dans ma direction et les majeurs levés, tout en me disant "VA CREVER CONNARD !" J'ai fait comme si je n'avais rien entendu.

Ceci reste encore une énigme pour moi.



La place d'Auteuil, un endroit merveilleux où tu trouveras toujours un con qui se croit sur un circuit alors que la chaussée est pavée, alors quand survient la pluie le bonheur est total...

La semaine dernière sur ce magnifique endroit, le feu venait de se mettre au vert et je commençai à avancer comme toutes les voitures environnantes, je vis devant moi un gars en vélo avec le bras gauche de lever, il était à ma droite et son seul désir était de se déplacer de l'autre côté, je le laissa passer sans aucune opposition. Il commença à faire sa manœuvre quand tout à coup une voiture arriva à vive allure sur ma gauche, la voie que s'apprêtait à prendre le vélo. Après la forte accélération, s'ensuivit un gros coup de freinage bien violent. Coup de chance, pas d'accident mais il s'en était fallu de très peu. Le conducteur à eu la très grande délicatesse de klaxonner plusieurs fois, sûrement pour encourager notre cycliste à persévérer dans l'univers du pédalage à Paris... Moi j'étais en train de me demander s'il ne fallait pas mettre mes empruntes de pieds sur l'une des portières. Heureusement qu'il ne pleuvait pas ce jour là sinon...


Lundi soir j'ai eu le plaisir de croiser sur ma route un abruti de premier ordre au même endroit.
La voiture était derrière moi, il pleuvait et la circulation était dense vingt mètres devant moi donc je roule lentement histoire d'éviter un danger inutile; genre un aquaplaning sur les pavés, c'est très divertissant pour la moto car ça lui fait apprendre le braille...
La voiture qui était derrière moi déboîta sur ma droite, jusque là rien d'extraordinaire, puis pas très loin de moi il mit son clignotant et tourna à gauche. En gros il m'a coupé la route mais comme ma vitesse n'avait rien d'excessive face à ce qui m'entourait j'ai juste eu à ralentir un poil. Le plus drôle c'est qu'il aurait pu me doubler par la gauche, il n'y avait rien qui gênait. Ne cédons pas à la facilité ! Il ne manquerait plus que ça...

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