jeudi 29 janvier 2009

En parlant d'haut-parleur...

Pendant la pause déjeuner, j'ai tu tombes bien qui m'a demandé de passer la voir à son bureau car elle n'a plus de son sur son ordinateur.

- Tu sais que je ne suis plus informaticien. (avec un grand sourire)
- Mais ça alors, à chaque fois tu me dis ça !
- Bah c'est vrai... (puis parler boulot à table c'est mauvais pour la digestion)
- Mais moi je suis embêtée avec ça !
- Bon ok... 13h c'est bon ?
- HA ! (sourire) Oui ça marche. Merci !
- Attends j'ai encore rien fait...

Puis j'essaie de manger le plus vite possible pour éviter de parler encore boulot avec elle.


13h... L'heure du crime.

J'arrive à son bureau, lentement mais sûrement. Elle m'attendait de pied ferme, prête à en découdre.
Elle me montre l'ordinateur et ses copains hauts-parleurs, puis elle tente de lancer du son.

...

Rien ne se produit.

Le bouton on/off n'est pas activé, j'appuie dessus pour la mise sous tension mais la led témoin ne s'allume pas et toujours pas de son.
Je regarde derrière et plus de doute possible.

- C'est normal t'es pas sur le secteur.
- Secteur ?!?
- Normalement il te faut de l'électricité mais il manque le bloc d'alimentation.
- Mais comment ça se fait, c'est pas possible une chose pareille ?!
- Mes yeux ne me trompent pas pourtant.

Elle fouille un peu partout dans son bureau cherchant l'objet qui lui permettrait d'écouter de doux et mélodieux bip bip. Mais elle ne trouve rien, le drame.

- Mais comment je vais faire moi ?
Pauvre chose, on va dire que c'est mon jour de bonté. (pour les quatre prochaines années)
- Tu sais que tu as un haut-parleur dans l'ordinateur.
- Non ! Ha bon ?
Je retire le connecteur qui reliait ces maudits hauts-parleurs et le son se propagea dans la pièce.

Elle avait ce problème depuis septembre dernier...

On r'met ça ?©

En passant dans le bureau de mon ramuntcho volant, j'ai observé que les hauts-parleurs de son ordinateur étaient allumés. Ce n'est pas la première fois et habituellement quand je vois ça, je les éteins en grognant un peu. Mais là cette fois-ci je suis un peu plus joueur que d'habitude. Puis il me gave un peu trop en ce moment.

Je me suis posé cette question : qu'est ce qui pourrait m'amuser un petit peu?

Et si je mettais le son à fond histoire de...
Ni une, ni deux que je te démarre la machine, en plus pas besoin de mot de passe pour aller dessus; un vrai pousse-au-crime.

Au démarrage de la session le son windowsien sort des hauts-parleurs (je n'avais pas encore augmenté le volume) et je me dis que ça manque un petit quelque chose.

Puis j'ai en tête la musique "la cucaracha", un coup de google : cucaracha wav.
Je trouve ça en même pas dix secondes et ça dure une bonne minute. Je mets la musique en guise de musique de bienvenue.

Les hauts-parleurs sont à fond et demain est un autre jour.



LA CUCARACHA!!!! LA CUCARACHA !!!!!

lundi 26 janvier 2009

Rien de nouveau...

Ce matin (un lapin) au lieu de pouvoir terminer ma nuit, j'ai dû sortir de ma lampe. La personne voulait utiliser l'ordinateur et le vidéo-projecteur qui est raccordé dessus. Elle tenait une télécommande et me dit qu'elle trouvait bizarre que cela ne démarre pas. Elle avait quand même remarqué que la marque de la télécommande n'était pas la même que celle du projo. Bonne observation, la télécommande sert au lecteur dvd.
Je lui montre où se trouve le boîtier qui commande le projo, il est fixé au mur juste à côté de l'ordinateur.
Au moins l'ordinateur est allumé avec un powerpoint prêt à servir.

- Pour faire défiler mon powerpoint il n'y a pas un petit zapper.
- Non madame, vous n'avez que le clavier ou la souris.
- C'est peut-être trop moderne...

Je souris en me disant qu'elle est un peu gonflée.

- Mais dites que notre matériel est vieux !
(Le matériel a cinq mois)

Elle a ramé comme elle a pu mais c'était assez amusant à entendre.

En gros j'ai pu retenir que le matériel fonctionnait et qu'elle a pu trouver quelqu'un rapidement alors que sur d'autres endroits la plupart du temps le matériel fonctionne une fois sur trois et pour trouver une aide...

Une demi-heure plus tard j'ai un guignolo qui passe en stress devant mon bureau, il fait plusieurs aller-retour. J'étais avec un collègue, il nous voit et demande où se trouve la salle B3.
On se regarde.
- B3 ?
- Oui la B3, j'ai demandé à la loge et on m'a dit que c'était ici.
- Elle, n'existe pas...
- Pourtant on m'a dit que...

Le collègue lui explique qu'il doit retourner en bas, les écrans d'affichage permettront de le renseigner mieux que nous.

Cinq minute après, je suis à la porte de mon bureau avec le même collègue. Le gugusse de tout à l'heure revient à la charge.

- Vous savez où se trouve la B13 ?
- Donc vous n'aviez pas donné le bon numéro de salle.
- Bah si j'ai toujours dit B13...

On se regarde.
- Il avait bien dit B3.
- Donc j'ai pas rêver, c'était bien B3.


On lui a quand même indiqué la bonne route même s'il a certifié qu'il avait demandé la b13.

mercredi 21 janvier 2009

On vit dans un monde merveilleux

Le mois dernier j'étais sur mon chameau et je m'apprêtais à sortir de l'endroit où je stationnais. Pour éviter une zone de turbulence je ne sors pas directement du trottoir; je roule sur cinquante mètres "au pas" sur le trottoir sur la zone délimitée pour les vélos, c'est très rare que quelqu'un se fasse peur en me voyant arriver. Sauf que ce jour là en partant du boulot, je fais exactement le même chemin et dix tours de roues avant de retourner sur la chaussée une vieille bique vêtue d'un long manteau rose fait semblant de se mettre devant moi et m'interpelle en faisant des petits gestes sympathiques. Les deux mains dans ma direction et les majeurs levés, tout en me disant "VA CREVER CONNARD !" J'ai fait comme si je n'avais rien entendu.

Ceci reste encore une énigme pour moi.



La place d'Auteuil, un endroit merveilleux où tu trouveras toujours un con qui se croit sur un circuit alors que la chaussée est pavée, alors quand survient la pluie le bonheur est total...

La semaine dernière sur ce magnifique endroit, le feu venait de se mettre au vert et je commençai à avancer comme toutes les voitures environnantes, je vis devant moi un gars en vélo avec le bras gauche de lever, il était à ma droite et son seul désir était de se déplacer de l'autre côté, je le laissa passer sans aucune opposition. Il commença à faire sa manœuvre quand tout à coup une voiture arriva à vive allure sur ma gauche, la voie que s'apprêtait à prendre le vélo. Après la forte accélération, s'ensuivit un gros coup de freinage bien violent. Coup de chance, pas d'accident mais il s'en était fallu de très peu. Le conducteur à eu la très grande délicatesse de klaxonner plusieurs fois, sûrement pour encourager notre cycliste à persévérer dans l'univers du pédalage à Paris... Moi j'étais en train de me demander s'il ne fallait pas mettre mes empruntes de pieds sur l'une des portières. Heureusement qu'il ne pleuvait pas ce jour là sinon...


Lundi soir j'ai eu le plaisir de croiser sur ma route un abruti de premier ordre au même endroit.
La voiture était derrière moi, il pleuvait et la circulation était dense vingt mètres devant moi donc je roule lentement histoire d'éviter un danger inutile; genre un aquaplaning sur les pavés, c'est très divertissant pour la moto car ça lui fait apprendre le braille...
La voiture qui était derrière moi déboîta sur ma droite, jusque là rien d'extraordinaire, puis pas très loin de moi il mit son clignotant et tourna à gauche. En gros il m'a coupé la route mais comme ma vitesse n'avait rien d'excessive face à ce qui m'entourait j'ai juste eu à ralentir un poil. Le plus drôle c'est qu'il aurait pu me doubler par la gauche, il n'y avait rien qui gênait. Ne cédons pas à la facilité ! Il ne manquerait plus que ça...

mercredi 14 janvier 2009

Bonne année...

Et mauvaise santé. Saleté de grippe qui arrive pile à me bloquer au lit pour la première journée de ma première semaine de boulot... Une semaine en arrêt.

J'étais content de reprendre le lundi suivant, j'en avais ras le bol d'être enfermé. Mon enthousiasme s'est estompé assez rapidement, une fois que je suis rentré dans mon bureau.

J'ai pu découvrir encore de la poudre de café autour de la poubelle, une très grosse tâche de café sur la moquette, deux magnétoscopes allumés, un autre magnétoscope débrancher et poser là où il ne fallait pas, ainsi que d'autres matériels ranger mais... pas à leur place.

Un joli cadeau pour me souhaiter la bienvenue.

Peu de temps après j'ai eu coup sur coup deux intervenantes qui sont venues se plaindre parce qu'elle n'avait pas la salle qu'elles voulaient. Le problème c'est que je ne suis pas la personne qui distribue les salles, en revanche je peux les aiguiller pour trouver la personne concernée. J'ai eu le plaisir de ne plus les voir.

La blague de l'année. Je me dirige à mon bureau et je vois trois andouilles qui attendent entre la porte de mon bureau et la porte d'une salle de cours. J'insère la clé dans la serrure de la porte et commence alors une sensation bizarre; comme si j'étais observé. Je me retourne et je vois que mes trois compères s'approcher de moi.
- Vous désirez quelque chose ?
- Ben oui, on veut rentrer dans la salle pour le cours.
- hmm ? Un cours ? C'est une blague.
- Non.

Je regarde ma porte et je retire le post-it collé dessus.
- Ceci est un post-it qui permet de dire où je me trouvais tout à l'heure.

Précision, le post-it ne cache aucunement le numéro de mon bureau. (en prime, le numéro est marqué deux fois sur la porte)

Y en a une dans le lot qui fait semblant de s'exciter, mais mon regard envoûtant la refroidie très vite. (tu continues et je te bouffe)
J'ai quand même été sympa je leur ai dit où se trouvait la salle qu'ils cherchaient, manque de bol pour eux il fallait descendre ce qu'ils avaient monté.

J'ai eu l'agréable surprise de constater que celui qui laissait tout allumé avait pour une fois tout éteint avant de partir, je crois qu'il a bien lu mon/son mail.(en bas)


Mardi, j'étais tout seul à mon étage et pas mal de peuple à graviter autour de moi.
On m'a fait le coup de la demande de dernière minute et comme je n'avais pas envie de courir, j'ai prétexté que je n'avais plus le matériel à disposition. Fallait prévenir avant. Toujours quelques uns à croire qu'en claquant des doigts ils obtiendront tout ce qu'ils désirent. Désolé pour eux, ou pas.