vendredi 18 juillet 2008

Tu tombes bien

Je ne peux vraiment pas blairer ces trois mots ensembles...

Quelques jours après mon accident je devais jouer les déménageurs, car une société m'avait expédié des meubles métalliques (80 Kg par bestiau) et je n'étais évidemment pas prévenu. On a décidé de me prévenir que lorsque le(s) transporteur(s) soi(en)t dehors. Merci beaucoup, j'en ai un à mettre au deuxième et deux autres au 3ème étage, bien sûr il n'y a pas d'ascenseur.
Ramuntcho est là mais quand il faut l'utiliser comme déménageur... Même s'il est plein de bonne volonté j'ai plus confiance en ma grand-mère. J'ai aussi le collègue sympa mais il avait pas envie de s'emmerder avec ça aujourd'hui.
On va quand même voir où ils sont posés et à notre arrivée on se demande si ça ne dérangerait personne qu'on les laisse là pour la journée et on verrait demain. Malheureusement le temps se dégradait et la seule idée que j'ai trouvé a été de virer les meubles de leur carton et de les déplacer dans un endroit sûr avec l'aide des collègues. On a pu en mettre un dans un renfoncement d'un couloir sans que ça gène qui que ce soit et les deux autres j'ai pu négocier avec un collègue un bureau qui n'est pas utilisé. Sur la protection en plastique de chaque meuble je marque en très très gros le numéro de salle où doivent se trouver ces maudits engins. Je me souviens, aussi, qu'il a fallu soulever les deux meubles à cause de deux petites petites marches, le collègue sympa tenait la porte, ramuntcho était devant avec la seule poignée du meuble et moi j'étais derrière à pousser. Sauf qu'au moment de soulever le meuble ramuntcho faisait semblant, il tirait et tentait de s'aider avec les roulettes du meuble.

Comme ramuntcho n'avait rien à faire je l'ai gardé pour mettre les cartons dans les poubelles. A peine commencer qu'il a fallu lui demander de retirer le premier carton, j'ai beaucoup de mal à croire qu'il faille une poubelle par carton...
Comme je n'ai pas envie d'un drame je garde le cutter avec moi, mon zigoto tente de casser un carton à la main mais il décide de s'attaquer aux mauvaises jointures. Il lâche l'affaire assez rapidement et reprend son activité favorite: regarder les autres faire. Obliger de lui demande s'il ne peut pas prendre les morceaux de cartons découpés et de commencer à les mettre dans les poubelles. Une fois que j'ai fini de découper je vais le voir en train de forcer. Le but du jeu était de mettre les plus gros morceaux pour remplir le plus vite possible la poubelle, je pensais mettre d'abord les plus petits et de voir après ceux qui posent problèmes. J'approche de la poubelle pour retirer ses conneries et ramuntcho entasse encore trois morceaux de cartons problématiques de toutes ses forces, ce qui a pour effet de déplacer toutes les mauvaises odeurs de nourriture qui stagnaient dans le fond de la poubelle. Je comprends mieux pourquoi il toussait depuis quelques minutes. Je l'engueule un coup pour la forme car j'ai inhalé au plus mauvais des moments.
On retire tout ce qu'il a mis. Je trie et je donne quelques coups de cutter aux morceaux récalcitrants et tout rentre dans l'ordre.

Le lendemain et le surlendemain on fait en sorte de ne pas penser aux meubles, on verra la semaine prochaine.
Sauf que les trois premiers jours de la semaine je suis d'astreinte sur un autre site.

Jeudi, à la pause déjeuner, une sorte de chef de mon site se pose à ma table et vient me parler boulot comme d'habitude en commençant par "tu tombes bien il fallait que je te vois".
Déjà que je fais semblant d'être sympa, qu'elle n'a pas de respect envers mon boulot et qu'elle ne respecte pas mon temps de pause déjeuner, comme elle connaît quelqu'un de ma famille je préfère éviter de faire un scandale. Le sujet d'aujourd'hui est quand est-ce que je vais enlever les meubles de son 2ème bureau parce que ce n'est pas bien d'avoir laisser les meubles, ça gêne pour quelle puisse accéder aux archives des placards qui se trouvent derrière les meubles que j'ai posé à son insu. Diantre, qu'elle idée j'ai eu !
Le truc qui l'a trahi a été de demander où allaient les meubles.
Naïvement je lui demande si elle les avaient bien regarder et avec un grand sourire elle me répond que non.
"Finalement ça ne te dérange pas tant que ça et pour information la destination est marquée sur la protection"
Bien sûr elle a tenté de se raccrocher aux branches et ne semblaient pas très contente de ma réponse. Pour qu'elle ne perde pas la face, elle me demande de retirer les meubles lundi prochain. J'ai dit que je ferais mon possible et quand elle est partie je me suis souvenu que je ne travaillais plus que demain (vendredi) et j'étais en congé jusqu'à la fin du mois et après j'étais au chômage. C'est ballot


Il y a quelques jours, je devais passer au garage pour une énième fois et comme le boulot est à côté je me suis dit qu'il fallait que j'aille faire un petit coucou à mes collègues.
Tout le monde est content de me voir et à un moment je suis mon collègue sympa pour qu'il aille fumer dehors et dans notre plus grand bonheur on croise la chef du site, elle nous coupe alors que nous sommes en pleine conversation :

- Tu vas bien ?
- On peut dire qu'on fait aller
Note : il faut toujours dire que tout va bien, sinon elle n'est pas contente...
- ha ben pourquoi donc ?
on sort les violons ?
- J'ai encore des douleurs dans les jambes
blablabla ...
- ha bah tu tombes bien !
- Je préfère éviter de le faire souvent.
J'ai vu deux collègues sourires. Je suis sur écoute !
- Tu sais les meubles ils sont toujours dans mon bureau
- Et ?
- Il faut les enlever j'en ai marre de les voir.
- Je suis d'accord, mais il te faut quatre paires de bras pour ça.
- D'ailleurs faut les mettre où ?
- C'est comme le port-salut c'est marqué dessus !
J'entends des rires.
- Toute façon si personne ne les retire je les mets dehors !
- Fais toi plaisir mets les où tu veux, je suis en vacance et je verrais ça en septembre.

Elle est partie en grognant. Fallait pas me gonfler.

samedi 12 juillet 2008

Finalement

J'ai eu mon rendez-vous mercredi pour compléter mon inscription à l'assedic. Je devais m'y trouver à 11h30 et j'y suis à 11h29 et je n'ai pas eu de file d'attente interminable, l'accueil me tendait les bras. On m'a filé un papier à remplir, qui ressemble au pdf généré lorsque l'on s'inscrit sur le site. Au bout de cinq minutes j'étais pris. J'étais limite bluffé moi qui pensait devoir camper.
Comme je ne suis pas dans le privé le gars qui prenait en charge mon dossier a eu un peu de mal, j'ai eu le temps de dire que j'ai eu des problèmes pour m'inscrire mais je n'ai pas trop insisté, on ne sait jamais...

La surprise du chef a été de me mettre un rendez-vous pour l'anpe, je me croyais dans la quatrième dimension. Il me met rendez-vous pour le jour même à 12h et il était 12h05. La bonne blague ! En meule j'en ai pour dix minutes pour rejoindre l'anpe de mon quartier. Et il me dit qu'il faut aller à l'anpe qui se trouve à côté de l'agence.
Il me dit que c'est bon et que je devrais être pris sans problème, sinon le prochain rendez-vous serait à 14h. Bon, ok, on fait comme ça.

Une minute après avoir quitté le bureau et marcher un petit peu dehors que je suis à l'accueil de l'anpe.
Une créature agréable à regarder est à l'accueil, je me présente et elle sort un listing assez blindé. Elle me trouve dessus et me dit où se trouve la salle d'attente. "Sur la gauche, tout droit et juste avant le mur, à droite." Quand j'ai sorti ça elle a eu l'air un peu étonné. Non je ne suis pas un crash test dummie.

J'arrive à la salle d'attente, il y a déjà un occupant à l'intérieur.
Deux minutes après j'entends mon nom et une créature aussi charmante qu'à l'accueil m'attend. En 2004, c'était vraiment pas comme ça, je me souviens qu'à peine arriver à l'anpe je ne pensais plus qu'à y sortir.
Je me pose à son bureau qui est une vraie cage à lapin.
Elle me demande de lui présenter la paperasse habituelle et... Oups j'ai oublié mon cv et la preuve disant que mon contrat était renouvelé en septembre... Je ne pensais pas que l'étape assedic - anpe aurait été si courte.

Pour éviter de perdre trop de temps, je lui explique mon cas de contractuel, que depuis 2004 rien à changer et que je serai repris à la fin de l'été. Elle a l'air d'être convaincu; cool.
Elle consulte son ordinateur pour voir mon pedigree, elle arrive sur la liste des connaissances logiciels / expériences, j'ai pris peur en voyant les trucs obsolètes.

- Bon laissez tomber, normalement ça devrait être la dernière fois que je viens à l'anpe.

Elle a failli éclater de rire en m'entendant, son regard avait changé et elle me demande un complément d'information.

Au bout de six ans de cdd, selon les textes on passe automatiquement en cdi et j'ai cinq ans et des brouettes. En plus de ça j'ai eu l'admissibilité pour un concours que je tente depuis que je suis en cdd, surtout que je pensais avoir totalement foiré comme les autres années. Qui a dit serial-loser ?!
Elle semblait amuser quand je lui ai raconté tout ça.

Par chance elle ne m'oblige pas à faire un atelier. J'avais les mains jointes comme si j'allais prier, j'en étais surpris moi-même de cette réaction mais en y repensant... J'avais été traumatisé par le premier (et dernier) atelier qui m'avait été obligé de faire.

La seule obligation est d'envoyer une copie de mon prochain contrat pour que l'anpe fasse dodo sur ses deux oreilles. Faut que je le note sur un papier je risque de l'oublier...

Avant que je la quitte elle ose me dire bon courage pour le concours. Faut que je note sur un papier que je dois réviser...


Pour le fun, j'ai reçu ma convocation jeudi pour le concours, du coup j'ai commandé les billets de trains qui sont arrivés le lendemain.

vendredi 4 juillet 2008

Jamais deux sans trois...

Au bout de la Xième tentative d'inscription sur le site de l'assedic, j'arrive enfin à m'inscrire hier. A la fin je récupère un fichier pdf à imprimer et à apporter.

Ce matin j'y vais avec ce document imprimer, en plus de mes autres papiers. Pour l'aller ça commence bien, mon rétroviseur fait ploc contre un gros camion tout moche et le miroir se fend... Déjà un mauvais présage ?

J'arrive sur le lieu tant redouté et j'attends mon tour pour parlementer avec l'hôtesse d'accueil. Au bout de cinq minutes mon tour arrive et elle a commencé à me parler du téléphone et mon visage perd son sourire. Calmement, je lui précise que j'ai fait l'inscription par internet et que j'ai les impressions avec moi.

Rien de compliqué, il faut mettre les impressions dans la boîte aux lettres qui se trouve à côté de l'entrée et attendre qu'on me rappelle.
Comme c'était une étudiante je n'ai pas fait de scandale, se défouler sur quelqu'un qui n'y est pour rien m'exaspère, mais elle a capté que j'en avais un tout petit peu ras le cul.


Je comprends pourquoi le nombre de chômeurs baisse ...

jeudi 3 juillet 2008

Si on remontait un peu dans le temps ?

On est en fin 2004 à l'époque, c'était peu de temps après la découverte de l'ordinateur avec son problème clavier présumé mort et enterré dans un bric-à-brac.
Comme je ne pouvais plus supporter le bordel environnant, j'ai commencé à prendre la tronche de ramuntcho pour qu'il trie le bordel qui se trouve dans le bureau, il n'avait pas qu'à glander devant moi ...

Une petite description de ce que j'avais pu voir ?

  • un carton de câbles réseaux pourris, la plupart des câbles étaient découpés,
  • des documentations identiques , au lieu d'avoir un à deux exemplaires ça pouvait tourner pour chaque lot à dix à trente exemplaires et elles ont en moyenne dix ans,
  • des licences windows 98 qui traînent un peu partout,
  • du très vieux matos apple, j'avais même une vieille souris d'apple 2 sous blister, collector ?
  • un paquet énoooooooorme de disquettes et de cd mit dans des vieilles boites en plastoc, le genre de trucs que j'utilisais il y a un peu plus de quinze ans pour mon amstrad 6128+, avec un capot transparent et qui ferme a clé, devait y en avoir un vingtaine. J'avais vidé toutes les boites et j'en avais fait une pyramide sur un bureau et j'avais mis leur contenu dans un carton.


Le plus amusant/consternant a été de trouver, totalement par hasard, en ouvrant un meuble un scanner encore emballé mais sans son carton et quand j'avais demandé à ramuntcho depuis quand il est là:

- Hmmm... (il se gratte la tête) hmm, yé crois qué yélé là depuis deuz ans.

Bizarrement à l'époque je n'avais pas réussi à rire de la situation car un mois avant on avait commandé des nouveaux scanners parce qu'il en manquait, soit-disant ...

Un peu plus tard arrive un collègue, limite étonné de voir quelqu'un faire un peu de ménage dans ce bureau, me dit qu'il y avait encore du matériel de planquer et faudrait aller voir un jour.

- montre tant que je suis chaud !

J'ai failli prendre peur en voyant tout ça:

  • 2 gros cartons de disquettes 5"1/2,
  • 5-6 switchs d'imprimantes,
  • des cartouches d'imprimantes commodore,
  • des notices pour des TO7,
  • une enveloppe contenant un réferéntiel éducatif qui date de 92,
  • 3 toners neufs d'imprimantes apple, (mais on a plus les imprimantes qui vont avec depuis...)
  • et encore d'autres trucs.


J'avais quasiment tout rappatrié au bureau et j'avais collé une feuille au dessus : "ON EN FAIT QUOI ?"


Une semaine s'écoula et rien à bouger... Je mis la main sur ramuntcho et je lui demanda avec un peu d'insistance de faire le tri. Il écarta les paupières, je vis ses pupilles se dilater. La peur ?

- Mais comment yé fait, yé sait pas trier
- Hein ? Je l'avais pourtant expliqué la semaine dernière...
- Yé mé rappelle plous
- A, on en a besoin, on range. B, tu ne sais pas, tu mets de côté et on verra à mon retour. C, tu sais que c'est cassé, périmé ou que c'est tellement vieux qu'on ne l'utilisea plus, direction la poubelle.

Je revins deux heures après et cela fut pareil...
Il était assis devant son ordinateur, je m'approcha et avec un air niais.

- As-tu trié un peu ?
- haa héé non yé pas ou trop lé temps dé lé faire.
- C'est dommage.
- Ho oui mais yé lé férait bientôt.
- Ben ça tombe bien, tu te lèves et on commence maintenant.



"Aide-toi et le ciel t'aidera." Et mon pied au derrière pour avancer plus vite...

mardi 1 juillet 2008

Monde de merde !©

Ce matin je me suis forcé à me lever tôt, limite gueule de bois, pour aller voir mes gentils amis d'assedic land. J'arrive dans leur monde enchanté un petit peu avant neuf heures. Je m'approche de la porte d'entrée et je constate que le spectacle commence à 8h45.
J'arrive à l'accueil qui a bizarrement changé, je commence à présenter le problème et on me précise gentillement qu'il faut téléphoner pour prendre un rendez-vous. Vu ma tête, on me demande depuis combien de temps je ne suis pas venu.
- Ben... deux, trois ans environ
- Ha oui...

Une explication un peu plus profonde et ça va un peu mieux, il y a dans l'agence des cabines et on peut les utiliser pour prendre ce maudit rendez-vous. On me dirige à celle qui se trouve juste à côté, dans un couloir. Une femme se trouve le téléphone à la main et je patiente à deux mètres d'elle, elle me regarde.
C'est peut-être mon casque à oreilles qui l'intrigue. Puis elle ouvre la bouche pour me dire : Faut faire comme les autres attendre dans la salle à côté !!!
- Pas la peine de s'énerver pour si peu... Connasse.

Je pensais pas que les cadres au chômage étaient si facilement irritable...
Et moi je commence déjà être énervé, alors que ce n'est que le début de la journée.
A l'accueil, on me fait signe qu'il y a d'autres cabines.

- Oui merci j'y vais de ce pas.

En fait je quitte l'agence, pour éviter de sauter à la gorge du prochain à me faire comprendre que je le gêne. Je vais dehors et j'utilise mon portable, au moins je suis sûr de les avoir en ligne.

- Bienvenue sur le service vocal de l'assédic... blablabla...
Alors en gros il faut dire le mot clé pour obtenir ce que tu désires, cool ! Pour moi il faut que je dise "inscription", rien de compliqué.

- Inscription
* Bonjour vous avez demandé sommaire...

- Inscription !
* Bonjour vous avez demandé la rubrique d'aide...

- INSCRIPTION !!
* Bonjour vous avez demandé sommaire...

- IIIIIIINSCRIIIIIIIIPTIOOOOOOOOON !! BORDEL DE MERDE !
Les passants me regardent bizarrement.
* Bonjour vous avez demandé la rubrique d'aide...

Je gueule encore deux fois le mot magique et je vois que je n'étais plus très loin de jeter mon téléphone. Je souffle pour me décontracter, puis je mets ma bouche bien à côté du micro et...
- IN SCRI PTION

* Bonjour vous avez demandé une inscription, merci de taper le code de votre département.
* Bonjour vous allez être dirigé sur un opérateur de l'assédic Paris...

Enfin !

Au bout de cinq minutes...

* Aucun opérateur n'est joignable pour le moment, merci de renouveler votre appel. Si vous désirez être appelé automatiquement tapper 1 sinon étoile

Je décide d'appuyer sur 1, je patiente dans la rue cinq minutes. Puis d'un coup, ça me gave. Combien de temps je vais rester comme un con à attendre cet appel ?

Je me casse et avant de rentrer chez moi je vais remettre de l'essence dans mon vélo à moteur et quand j'arrive à la pompe, le téléphone sonne et au moment où je décroche il est déjà trop tard. Béquiller, enlever le casque prendre le portable et décrocher, je ne suis pas dans matrix...

J'ai le pompiste qui arrive en même temps et je lui dis de faire le plein. J'écoute ma messagerie et le message m'agace, j'aurais eu la nana en face de moi elle aurait mangé mon casque. Quand je raccroche je vois l'andouille qui remplit à mort ma meule, obliger de lui dire de s'arrêter pour qu'il stoppe sa connerie afin d'éviter que ça déborde de partout.

Je vais à la caisse pour payer et quand je reviens je vois du liquide qui s'échappe en bas...
Un "MERDE" m'échappe, je recule un peu la meule pour ne pas être gêner par la pompe à essence et je mets la main au niveau des retombées. Je renifle de l'essence, c'est le trop-plein qui fait son boulot...
J'ai atteint le point culminant de l'agacement, vu la stupidité du gars j'ai préféré ne pas aller l'engueuler car je suis sûr que son attitude de mérou m'aurait encore plus rendu fou.

Une fois arrivée chez moi, je pose la meule sur la béquille centrale pour éviter que l'essence penche trop et se déverse joyeusement par le trop-plein. Je vais sur le super site de "l'assedic" et quand j'essaie d'accéder à la catégorie qui m'intéresse, j'obtiens un joli
"ERREUR 500
Ce service est momentanément indisponible pour des raisons techniques.
Nous nous excusons de la gêne occasionnée."

Je sens que je vais devoir réutiliser le numéro de téléphone et tout ça pour obtenir une notification de rejet de l'assedic...

Puis ce sera au tour de l'anpe... Je crois que je ne vais pas pouvoir y échapper alors que j'ai signé mon nouveau contrat pour septembre.

Dans le milieu de l'après-midi j'ai un voisin qui m'appelle et me dit que l'essence coule encore. On a été obligé de siphonner pour que le trop-plein ne soit plus solliciter. Résultat on a rempli une bouteille de 75 cl et fait un petit arc-en-ciel avec un peu d'essence.

Le voisin et moi pensons que l'abruti a mis pas loin d'un litre et demi de trop...
Et quand mon père revient du boulot, il me fait limite une leçon de vie. Pour les assedic, ça allait, mais pour le coup de l'essence j'avais qu'à de me servir tout seul. Ben oui quelle idée d'aller à la plus proche de chez moi ? D'habitude j'ai quelqu'un de pas trop con.