dimanche 13 décembre 2009

Pimp my aspire one

Le plus gros défaut qu'on peut lui donner c'est son autonomie... Du coup pour éviter de m'énerver toutes les deux heures j'ai préféré m'acheter une grooOOOsse batterie. J'ai gagné énormément en autonomie mais beaucoup perdu en ergonomie. 7/8 heures contre 450 g de batteries et une excroissance un poil emmerdante. On s'y fait quand même à force.

J'avais pendant une bonne période un xp pro (avec zFlashpoint pour rendre moins asthmatique la machine) et un ubuntu 9.04 et je m'en sortais plutôt bien.
J'avais juste les lecteurs de carte qui ne voulaient pas fonctionner sur ubuntu et comme je n'en éprouvais pas de besoin particulier j'ai évité de me prendre la tête sur ce problème.

Puis un jour sur xp je m'étais dit qu'il était temps de remplacer zFlashpoint par Flashfire; en gros c'est la même chose, c'est juste une mise à jour.
Je suis la procédure et je redémarre la machine au moment où le programme le réclame. Avant l'éxtinction j'ai le droit à la présence d'un écran bleu.
Je relance l'ordi puis ...

Plus rien... Je n'ai plus de système d'exploitation.
Mon disque dur a été formaté. Tu la sens mon optimisation ?!

Après plusieurs agacements avec un xp récalcitrant j'ai glissé un live-clé usb d'ubuntu 9.10, pour constater que cela fonctionnait encore mieux qu'avec le 9.04 et je me suis empressé de l'installer. Il a fallu faire des petites retouches mais rien d'insurmontables. (je n'ai pas fait la modification pour le ventilateur, il ne me casse pas les oreilles)

Résultat des courses il n'y a plus qu'ubuntu et mes lecteurs de carte fonctionnent enfin.

Et pourtant je m'en sépare. Bizarre alors qu'il fonctionne bien maintenant. Au départ je voulais un samsung nc10 et le mini 311 m'a fait les yeux doux il y a quelques jours...

mardi 8 décembre 2009

Il y a ceux qui impriment et les autres qui ont plus de mal...

Mon collègue sympa, ma chef et moi sommes à table et nous avons à peine le temps de commencer notre repas qu'une pintade (une sorte de collègue) débarque pour nous dire qu'il n'y a plus de toner dans le libre service des étudiants. Ils ne peuvent plus imprimer, les pauvres. C'est la fin du monde !!!
- Ah, c'est triste pour eux... Dis-je.

La pintade comprend qu'elle nous dérange pour une chose qui n'est pas "urgente", ils peuvent quand même attendre qu'on termine de manger pour leur remplacer le toner, non ? Ils vont se tailler les veines à coup de feuilles blanches ?

Une autre collègue débarque et commence une grande conversation entre elle et ma chef. Mes oreilles se ferment à moitié. Puis pintade 2 débarque avec son plateau repas et après un bonjour tente d'interpeller mon collègue à propos d'un toner vide mais la grande conversation est tellement grande que la pintade 2 n'ose pas terminer sa phrase.

Puis un gros con débarque avec sa collègue de bureau. Sa collègue est plutôt fun et nous sort souvent des phrases amusantes, tandis que l'autre... Ben c'est un gros con, quoi. En tout cas on ne nous ressort pas le coup du toner vide.

Je remonte le premier à notre service et rien, les étudiants sont calmes et personnes ne nous attend pour gueuler à cause du toner vide. Tout est normal, sauf que l'imprimante est ouverte et le toner est posé à côté. Au moins ça à le mérite d'être clair.
Je vais à mon bureau chercher un toner neuf pour faire le remplacement et ma chef me voit procéder à l'intervention.
- Donc c'était vraiment vrai.
- Z'avaient raison.

Mission accomplie avec succès vous gagnez un niveau de compétence...

Juste après nous sommes réunis pour boire le café quand soudain le téléphone sonne. C'est la secrétaire de notre service, qui se trouve sur le site principal, qui est au bout du fil.
- Oui wala, c'est pour te dire qu'il y aurait un toner à remplacer pour M. ***** le gros con ***** qui faudrait lui changer.
- Ha ?!
- En fait j'ai pas trop compris si c'était pour lui.
- Pas les étudiants plutôt ?
- Oui je crois bien que c'est ça.
Ma bouche n'arrive pas à fermer mes pensées : "il est vraiment con ce type". J'explique un petit peu le problème à la secrétaire qui ne connaît pas le degré de connerie que cet énergumène peut atteindre.
Une fois la conversation téléphonique achevée, je raconte à mes convives ce qu'il s'est passé. A leurs yeux je peux voir qu'ils sont étonnés de l'agissement du gros con, ils ont été positivement réceptifs quand j'ai déclaré que j'allais me le payer.

Ils partent à leur bureau et je me demande comment je vais faire pour me payer la tête de mon con. Puis une idée me traverse l'esprit.
J'ai des boîtes neuves de toner dans les bras et je passe à leur bureau pour les prévenir que je vais voir le gros con. Tout le monde a le sourire.

J'arrive à la porte du bureau, comme elle est fermée et que j'entends des voix (Je suis jeanne d'Arc à mes temps perdus) je frappe à la porte doucement. Je suis venu en ami. :)

La collègue travaille sur son ordi et le gros con est au téléphone.
Je souris à la collègue puis je regarde l'autre et je dis doucement "il y en a un qui ferait mieux de s'occuper de ses fesses, on va bien se marrer". Comme j'ai l'impression que son coup de téléphone risque de me faire attendre un peu trop longtemps "bon, aller c'est parti".
J'entends un petit rire de la collègue.

Je m'approche de son bureau et je pose mes boîtes en carton sur son bureau.
Il semble surpris et me dit "elle sont vides ?" avec le sourire.
- Ben non elle sont remplies...
La surprise se voit enfin sur son visage et ça commence à me plaire.
- Ben pourquoi ? dit-il
- Comme tu sembles plus efficace que nous, dorénavant c'est toi qui te chargera des changements de toner.

J'entends un rire étouffé venant de la collègue.

Et la commence la défense du gros con...
Une étudiante est arrivée avec le toner à la main et comme il était impossible de nous trouver, selon lui nous étions en réunion, alors il a contacté le site principal pour résoudre l'énigme. En prime il a tenté d'avoir le grand chef (le chef de ma chef...) pour solutionner cet énorme problème. Le site principal est à environ quarante minutes de transport et nous à deux étages en-dessous vu que nous étions en train de manger. Soit trente minutes de pause déjeuner et cinq minutes pour monter les escaliers tout en disant bonjour aux collègues que je n'aurais pas vu le matin, il me restait encore 5 minutes pour trouver le toner et le remplacer.

Bref...

Ce qui m'a interpellé c'est que selon lui nous étions ailleurs qu'à table, car dans son imaginaire nous mangions en même temps. En fait quand il a posé son cul à notre table je finissais déjà mon plat de résistance.

Comme il n'y avait plus matière à débat j'ai repris mes cartons et je suis reparti avec un "bon, vu que tu n'es pas intéressé je les reprends".

vendredi 4 décembre 2009

Urgent @ dinde

J'ai reçu ce matin un mail en priorité haute de ma dinde pour faire un petit boulot.

Objet : copie

Bonjour wala,
Nous aurions besoins de copies de vhs en cvd
pour les titres suivants :
Naissances 1 "les invertébrés"
Comment c'est fait?
C'est pour mardi matin Mme **** .En te remerciant .La dinde

Signature de huit lignes.

Mail en copie à mme **** histoire de dire qu'elle est sérieuse ? D'abord une petite relecture avant d'envoyer son mail ne lui ferait pas de mal. :( J'ai beaucoup de mal à capter le "Comment c'est fait?"

CVD, Complot Vidéo Dindophonique ? Je vais partir de l'hypothèse qu'elle a voulu taper VCD ou DVD. Ou tellement aware qu'elle a oubliée de mettre un J devant.


Ma réponse :

Bonjour La dinde,

Pour faire une copie de vhs il me faudrait au moins ladite vhs dans les mains.
En tout cas si c'est à rendre pour mardi 8 je n'aurais pas le temps.

Bonne journée.

J'ai envoyé mon mail en copie à ma chef, et copie cachée à mon collègue.


Heureusement que c'est le week-end parce que je suis épuisé moralement.

mercredi 2 décembre 2009

Je devrais être content et pourtant

Pour un coup j'étais le témoin d'une dispute, je n'ai pas envie d'être acteur tous les jours... J'avoue, je suis faible et lâche.
J'étais avec une secrétaire à la recherche d'une clé pour ouvrir un meuble. Quand tout à coup arrive ma cyclothymique avec un grand sourire forcé et le "BONJOUR" version la vie est super géniale, les oiseaux font cui cui. Nous répondons à notre tour, puis la secrétaire l'interpelle sans animosité, c'est juste une question qui mérite une réponse simple et franche. Malheureusement la cyclothymique a enclenché le turbo.

Au lieu de répondre : non je n'ai pas eu le temps de le faire car j'ai eu des tâches prioritaires, mais ne t'inquiètes pas c'est noté et au plus tard je le ferai en début de semaine prochaine.

Elle a utilisé le mode causette puis j'accuse.
D'abord elle a été malade et donc elle ne pouvait pas le faire. Mais (par sens du sacrifice...) elle a quand même abattu du boulot alors qu'elle aurait dû se mettre en arrêt selon son médecin elle avait un très grand besoin de repos. (Elle était plutôt énergique à ce moment là)
Ensuite c'était de la faute de son chef de service qui lui a donné trop de boulot.
La secrétaire ne s'est pas laissé démonter pour autant mais elle a préféré lâché l'affaire, la cyclothymique a forcément raison, toujours raison, même quand elle a tort.

La secrétaire est partie avec moi à la recherche de la clé dans un autre bureau, non pas pour me surveiller mais pour ne plus avoir l'autre cruche à côté d'elle. Au moins ma compagnie est plus calme et le plus souvent distrayante. Il faut dire qu'elle avait été prévenu par mon collègue sympa, un autre collègue et moi-même que la cyclothymique était bien barrée. Mais quand ça t'arrive en pleine face c'est toujours pénible et frustrant.

J'oubliais; la secrétaire attend depuis septembre.



J'ai croisé un de mes collègues qui était à ma table hier, lui aussi ne supporte plus "tu tombes bien" et compatit à ma douleur.
Je me demande à quelle sauce je vais la manger.

mardi 1 décembre 2009

Une journée comme on (ne) les aime (pas)

Heureusement que je travaille avec un éphéméride pour noter les trucs à ne pas oublier, car je ne me souvenais plus qu'il y avait quelque chose à faire au petit matin. Il y a un mois et demi ma dinde m'avait demandé pour le 1er décembre d'installer du matériel dans une salle pour la matinée.
Donc au petit matin je me suis amusé à installer, rien de transcendant. Juste que je pensais être peinard lors de mon intervention et manque de bol la dinde arrive dans la salle en tirant la gueule. Elle me dit bonjour plutôt sèchement, ce qui veut dire qu'elle est de mauvaise humeur et qu'il ne vaut mieux pas la chercher. Puis elle se met à ranger les chaises qui, selon son esprit, étaient mal rangées. Le petit désagrément vient du fait qu'elle pousse les chaises au lieu de les lever et comme le sol est recouvert de dalle céramique... Le bruit engendré par le glissement est très désagréable à mes oreilles. J'ai déjà des envies de sauter à la gorge de quelqu'un alors que ça fait vingt minutes que j'ai commencé...

Bordel ça commence bien.

J'apprends que mon collègue sympa est malade et ne sera pas là de la semaine, merde comment je vais faire pour résister à l'assaut des boulets...


Plus tard je pars manger avec ma chef et une collègue et, à mon grand regret, s'installent à la même table que "tu tombes bien". Aujourd'hui elle était remontée comme une pendule et ma propre personne en a payé les frais. Au départ je l'avais envoyé boulé par mon système de défense habituel "je suis en pause déjeuner" donc pause veut dire qu'on est pas au boulot et que l'on ne parlera pas boulot à table. Mais cela ne marche pratiquement jamais avec elle et ce qui l'a rendu encore plus agressive dans ses propos.

Pour faire un résumé j'ai deux meubles qui se trouvent dans son territoire et qu'il faut absolument dégager ailleurs (hors de son champ de vision) car ça l'emmerde. Il faut dire pour sa défense qu'ils sont gros et moches, ça aide pas.
Le problème est que je suis dans l'incapacité de le déplacer tout seul, sachant qu'un meuble fait mon poids et que même si des roulettes sont existantes cela ne m'aidera aucunement à grimper un escalier.
Alors il faut demander de l'aide. Pas de problème sur ce coup là. Mais entre pouvoir et vouloir le faire, une frontière existe. D'ailleurs je ne suis pas chef mais un exécutant alors que celle qui m'engueule pour se défouler a le pouvoir de faire déplacer les meubles par le personnel qui l'entoure.
Ce qui est génial avec elle c'est qu'elle m'avait déjà cassé les pieds (j'essaie d'être poli) pour savoir où il fallait mettre ces saloperies et je lui avais répondu. Bizarrement elle ne m'avait pas assez bien écouté car les meubles sont toujours au même endroit.
Pour finir, il faut que les salles, où doivent se trouver les meubles, soient libres... Quand elles sont libres personne n'est là pour m'aider...

Je reprends.

Son agressivité semble quelque peu déplacer car toutes les personnes qui nous entourent ne font aucun bruit par peur de se faire dévorer. Je sens que mon niveau d'énervement monte en flèche, j'avais envie de hurler mais j'ai essayé de garder mon calme. J'ai tenté d'en placer une pour me défendre de son accusation bidon mais une fois la machine partie on ne peut plus l'arrêter. Elle m'a quand même sorti un "si je dois crier pour être écouté je le ferais", je croyais qu'elle le faisait déjà. Du coup je l'ai laissé faire son cirque et j'ai mangé plus rapidement que prévu.

J'ai eu les nerfs toute l'après-midi, mais je me suis défoulé sur personne. En revanche j'ai eu le malheur de mettre ma jambe où il ne fallait pas et je me suis cogné le tibia sur un meuble métallique, ça fait mal cette connerie. D'ailleurs les meubles à déplacer sont identiques...


Demain il faut que je note sur mon éphéméride de laisser traîner le plus longtemps possible les meubles.