lundi 23 juin 2008

Votre mission si vous l'acceptez...

Pour les trois premiers jours de ma dernière semaine de travail je fus contraint de remplacer des collègues sur le site principal.

Ce qui me semble étonnant fut la façon dont on me l'avait imposé. Eh non, je n'avais pas le droit de dire non. Trois semaines avant, une collègue du site principal, me dit dans un couloir: "ha au fait bidule t'as pas dit ? Tu vas venir ici trois jours car ils seront tous en formation !"
- Hein ? Ha ouais bien sûr que je vais venir ! Ha ha ha ! Si ça te fait plaisir je viendrais...

Puis en milieu de la dernière semaine je reçois un mail du grand chef de service qui confirme l'obligation : "il faudrait que tu sois présent sur le site..."

Je lui réponds tout de suite que je pensais que c'était une blague, lorsque l'on m'a prévenu tout le monde était limite mort de rire. Tout en glissant un "je pense que je ne peux pas refuser", je lui demande si ma chef et mes collègues ont été prévenus. Je l'envoie en copie aux intéressés.

Après la pause déjeuner, j'ai sa réponse : oui, ça ne se refuse pas ;-)
Il me dit qu'il va les prévenir.

Là, tout le monde se réveille en étant le plus poli et lisse possible.
Le plus gros problème qui se pose est que je suis le seul dans mon service à arriver avant le déluge et je suis seul à bord le matin de la première journée de la semaine.

Le compromis trouvé a été de faire venir ramuntcho le lundi à ma place, comme ça on a pu colmaté les trous en espérant que tout aille pour le mieux.
Avant de lâcher l'équipe je laisse deux-trois recommandations à mon collègue sympa, ramuntcho et ma chef.


Lundi

J'arrive à mon bureau et bien sûr je n'ai pas de clé pour ouvrir mon bureau de remplacement. Youpi. Une heure après on arrive à m'en filer une.

Peu de temps après une conne m'appelle pour me dire qu'il faut venir dans une salle parce que ça s'allume pas dans la salle.
Je me déplace et quand je vois le bordel que je ne connais pas du tout, je me dis que c'est la fête, j'essaie de chercher et puis au bout d'une minute ça me gave : "désolé je remplace mes collègues et je ne connais rien si je vois quelqu'un qui connaît le matériel je lui dis de venir au plus vite"
En fait, je suis remonté au bureau écouter de la musique et attendre la pause déjeuner.

Je reçois du matériel qui fut emprunté depuis ... pas mal de temps selon les emprunteurs qui arrivent successivement.


Mardi

On me fait courir pour allumer un vidéo-projecteur, pour que l'on m'amuse le plus possible tout était débranché, l'ordinateur plantait et il ne fallait faire aucun bruit...

On m'a demandé de faire une photocopie, j'ai été sympa, je lui ai donné dix secondes pour sortir du bureau.

Dans l'après-midi on me dit qu'il faut prendre les noms de ceux qui rendent le matériel. C'est bizarre, si on note le nom quand le matériel est emprunté on doit pouvoir logiquement le retrouver quand le matériel revient...

En fin de journée je dois voir mon garagiste, ma moto doit le voir prochainement pour se refaire une beauté. Je suis passé en catastrophe car l'expert avait oublié de lui dire que c'était ok pour la réparation. Comme il est à côté de mon boulot, j'en ai profité pour voir mon collègue sympa.
Il me dit que ça va, mais que c'est un peu speed par moment.


Mercredi

Je reçois encore du matériel emprunté et je n'oublie pas, bien sûr, de demander leur nom.

En milieu de matinée, mon collègue sympa envoie un mail à tout le service pour montrer son mécontentement : planquez-vous, je suis furax...
Visiblement ça se passe pas si bien que ça de l'autre côté. Trois mails arrivent peu après pour dire qu'ils ne faut pas se fâcher comme ça et que le malaise vient d'une "erreur de communication". Après tout c'est de la faute de personne si tout le monde part en même temps sur la période la plus rouge du calendrier et que l'on ait vraiment besoin de moi sur mon site.

Début avril, en sachant que mon contrat finissait fin juin j'avais demandé à ma chef quand est-ce que je pouvais prendre mes vacances sans (trop) gêner le service. Dans le privé, en principe les jours de congés qui ne sont pas pris sont payés, dans mon cas non si tu ne les prends pas tu peux t'asseoir dessus. Fin de la parenthèse.


Jeudi

Je reviens enfin à mon bureau, je parle un peu avec mon collègue sympa et me dit que mercredi matin c'était la panique, une intervenante n'avait pas le matériel mis à disposition comme l'autre fois, pourtant j'avais prévenu avant de quitter le navire. La personne qui gère le planning des salles avait fait aussi ce qu'il fallait pour nous mettre dans le caca.
Elle est même venu dans mon bureau pour prendre le matériel sans attendre que le collègue arrive.

Un peu plus tard le grand chef passe à mon bureau, on parle calmement autour d'un café et tout d'un coup l'intervenante débarque et "Haaa ! T'es enfin de retour, tu sais que tu nous as manqué !" Le grand chef c'est fait tout petit.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

"Dans le privé, en principe les jours de congés qui ne sont pas pris sont payés, dans mon cas non si tu ne les prends pas tu peux t'asseoir dessus. Fin de la parenthèse."
si seulement c'était vrai ^^

Anonyme a dit…

Ne pas oublier que je parle dans le cas d'une fin de contrat. ;)