lundi 7 avril 2008

Mon dieu qu'ils sont mignons !

Aujourd'hui j'ai dû traverser une cour d'école de primaire pendant la pause déjeuner et franchement y a de quoi flipper. Une horde de gnomes assoiffés de sang qui bougent dans tous les sens et qui crient des sons aigus par intermittence. Y a vraiment de quoi glacer votre sang.

Afin d'éviter d'être repéré trop facilement j'ai longé le plus possible les murs et j'avoue que cela a bien marché. Je n'étais pas seul, nous étions deux et nous devions frayer notre chemin face aux divers obstacles qu'ils nous tendaient; les gnomes couraient autour de nous de temps à autres ainsi que des ballons qui filaient de tous les côtés. C'était pas ma guerre mon colonel.©


Puis la délivrance s'approcha, nous étions proches de la porte d'entrée du donjon, lorsque l'un de ses petits êtres tomba juste devant nous condamnant ainsi l'accès.

Merde... pourquoi faut que ça tombe sur moi ?

La pauvre petite gamine s'était croûtée et je n'ai pas vu la chute, tellement préoccupé que j'étais à regarder partout pour éviter ces petits diables. J'ai juste le résultat d'une chute devant mes yeux. Que faire ?

Je l'enjambe comme si je ne l'avais pas vu tout en sifflant... Ouais mais y a trop de témoins.

Je regarde la personne qui était avec moi et je lui dis "bon... elle pleure, ça prouve qu'elle est vivante, c'est déjà ça." Je jette un œil pour voir s'il y a un pion pas trop loin et bien sûr... Ils sont là mais le plus loin possible, youpi...

J'essaie de m'approcher de la petite et il y a plein de gamins autour d'elle, une ou deux copines à elle et les autres; juste des badauds. Mais quel plaisir peut-on trouver à regarder quelqu'un qui s'est fait mal.

J'essaie de parler à la petite, mais elle pleure et se fiche complètement de moi. Rien de dramatique pour mon amour propre.

Dans le lot des petits curieux, j'en ai un qui se marre derrière moi d'un rire à peine discret. Je me suis retourné vers lui et sèchement "y a vraiment rien de drôle là !" Il a tellement été surpris qu'il en a sursauté.


La fillette commençait à reprendre ses émotions et j'ai demandé à deux de ces malsains curieux d'aller chercher un pion. J'en ai vu un qui était à l'autre bout de la cour j'ai fait des grands signes pour qu'il transporte son cul jusqu'à la scène de l'incident. Comme ma présence ne servait plus du tout j'ai pu reprendre ma quête avec mon compagnon d'infortune.


Heureusement que la contraception existe...


Du coup ça me fait penser à cela.


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