mercredi 5 mars 2008

Dolce Ramuntcho

Après une semaine de vacances le voilà de retour pour une nouvelle journée ... Ouais bon sa journée a commencé moins tôt que la mienne. (Quoi ? De la jalousie ? Non, je constate !)


Il est entre 11h05 et 11h10 quand survient dans mon bureau ramuntcho.

Ebahit par tant de ponctualité (il doit commencer à 9h45) je dis : oh ! mais t'es en avance aujourd'hui !!!
Il pose son cul sur une chaise et "en fait yé soui là dépouis oune heure" un petit blanc qu'il comble avec un "hééé" assez long pour reprendre avec "trois quart d'heure ... y était en bas à parler avé les collègues." Et il dit ça comme si c'était fatigant de le faire...

Calme ... cool ... zen© Je me permets de lui rendre son sourire, je me lève de ma chaise avec les clés de mon bureau. Je fais du bruit pour qu'il capte que je sors, mais je suis obligé d'ouvrir la bouche : "tu comptes rester ici ?"
Honte à moi ... C'était juste pour le faire sortir sinon il serait resté tant que j'aurais parlé avec lui. (ou fait semblant de parler, la plupart du temps j'émets des sons du genre "hahaan", "mouais" et "hmmhmm")

L'heure tourne et il va être l'heure de manger.
J'ai un collègue qui vient à mon bureau et me demande s'il peut manger ici, mon bureau est une terre d'accueil. Il s'installe avec mon accord et on commence à parler un peu, il me demande si ramuntcho est dans le coin, il ne l'a pas vu. Et quelques minutes plus tard le gugusse débarque dans le bureau. Il était parti faire des courses, pour ramener quoi ? Une boite d'olive et du vin.
En ce moment le public est quasi inexistant, heureusement, sauf qu'au moment où nos verres sont remplis. J'ai une personne qui passe pour demander de l'aide, elle n'arrive pas à mettre le "@" et c'est surtout très très loin d'être une flèche.
Moi, je me déplace pas ... rien à battre, je fais signe à mon boulet et hop, ramuntcho se déplace et tout reste sur la table, logique. Comme d'habitude il croit en avoir pour cinq minutes mais deux flèches ensemble et le temps devient une inconnue.
Je ne suis pas tout seul heureusement mais les deux autres partent chacun leur tour et je me retrouve tout seul comme un con dans mon bureau avec une belle bouteille en plein milieu de la table.
Comme je dois bouger, je ferme le bureau et je me casse, 20 minutes après je reviens et tout est encore là, en plus ça daube la mangeaille ... Ramuntcho à une clé pour rentrer dans mon bureau
Je ne m'énerve pas je prends le vin, les olives et je les pose sur son bureau, je suis sympa je fais en sorte que l'on ne voit pas la bouteille quand on rentre du bureau. Ma conscience me joue encore des tours ...


Une heure après, il arrive à mon bureau avec un grand sourire et un sac de course rempli à mort. Il a encore fait des courses ? Pas possible ...
Sans m'énerver je lui dis qu'il aurait pu au moins planquer la bouteille, il y a une note de service (qui n'est jamais respecté) qui existe depuis quelques années, en principe je m'en tape royalement mais si j'ai des gens dans mon bureau ça fait super classe ...
Il a compris, je ne sais pas ce qu'il a compris mais il a compris.
Son but était de manger dans mon bureau, mais il a fait demi-tour pour manger ailleurs.
Il m'a limite épaté en comprenant que j'avais envie de rester seul.



Il y a quelques jours je m'étais mis à faire du tuning sur sa souris optique.


Aujourd'hui, il a démarré son ordinateur et comme il avait des choses à faire à côté il n'y a pas touché.
J'ai pris la température plusieurs fois et la machine affichait éternellement son économiseur d'écran.
C'est lorsque je m'apprête à partir chez moi que la mayonnaise prend. Je vais le voir pour lui dire "à demain" qu'il se réveille et me dit qu'il va faire comme moi. Histoire de ... Je lui dis "t'oublies pas d'éteindre ta machine" et là ... c'est le drame.
Il bouge la souris et rien ne réagit, il recommence en faisant des petits ronds très vifs. Rien.
Pas grave il reste le clavier, mais il s'y prend mal et doit valider je ne sais plus quoi avec sa souris
et il reprend ses petits ronds, j'étais limite à éclater de rire surtout que je lui sors "bah ! qu'est ce qu'il se passe ?! L'ordi déconne". Une bonne minute s'écoule avant qu'il n'appuie sur l'interrupteur de la machine. Simple et efficace. Comme mon scotch.

2 commentaires:

Unknown a dit…

Génial le coup du scotch ^^

MoOon_Stitch a dit…

Tu es bien taquin quand même.