mardi 4 mars 2008

Mais laissez moi faire caca en paix !

J'en ai ras le bol d'une chose, bien sûr ce n'est pas systématique mais quand ça arrive c'est lourdingue. T'es peinard dans les toilettes pour poser ta pêche quand tout à coup un crétin essaie d'ouvrir la poignée et si tu ne l'as pas entendu tu peux tellement être surpris que ça te coupe l'envie pour un petit moment.

On me dira que c'est normal de tenter sa chance d'ouvrir une porte fermée, on sait jamais des fois que ... Oui je l'accorde, mais quand du côté extérieur il y a un voyant avec la couleur rouge de bien visible à hauteur des yeux, logiquement vous savez que la porte est condamnée et que cela ne sert à rien d'actionner la poignée. Ben ouais, mais non ... Toujours un imbécile qui voudra rentrer sans une once de réflexion, c'est rare. Aller j'ose, mais c'est chiant.
Peut-être que c'est un communiste, quand c'est rouge tout est ok et quand c'est vert j'attends ? Le problème c'est que je n'y crois pas un seul instant ...

Ce qui est amusant c'est que vous avez plusieurs cas d'études.

Vous avez la personne étourdie qui va juste tenter une seule fois et repartir aussi sec, parfois vous l’entendez émettre un son de surprise qui pourrait peut-être se traduire par un oups j'aurais peut-être pas dû.

Et vous avez la catégorie des plus joueurs ...
Il y a ceux qui sont pressés et qui tentent d'ouvrir la porte plusieurs fois toutes les 30 secondes comme si on était un esprit malin qui hantait les gogues, esprit je te repousse écoute ce son désagréable, et ceux qui le font moins fréquemment mais émettent des sons ou font des petits discours. Sans oublier ceux qui cumulent...


Dans les interventions que j'ai pu retenir :

J'étais dans la meilleure des positions pour déposer mon présent au dieu wc quand tout à coup la poignée se mit à trembler ! Diantre, la peur me tétanisa, je n'émettais aucun son par peur d'être repéré en espérant que le danger s'éloigne. Mais quelques secondes après les mouvements de la poignée reprennent de plus belle et j'entends un pffff, comme une grosse roue de gros camion qui se dégonfle.
J'entends des bruits de pas et 30 secondes après la poignée bouge à nouveau et la roue a encore un peu de pression.
Dois-je tenter de communiquer avec cette roue ? Ou dois-je m'évader de cet endroit avant de subir la terrible colère de ce qui m'attend de l'autre côté de la porte ? Mais comment faire, il n'y a pas de fenêtre et le trou des toilettes est trop petit pour passer par là. Plus qu’une seule option. Je me motive comme je peux pour établir une communication, courage ...
- Je crois que les toilettes sont occupées pour le moment.
Et là j'entends distinctement que ce qui est derrière la porte n'émet pas que des "pffff" mais est aussi capable de parler en français:
- Ha ben enfin, je pensais que c'était quelqu'un qui avait juste fermer la porte !

Comment dire ... J'étais médusé par l'intelligence suprême de cette personne qui a pu se poser les bonnes questions. Quoiqu'il advienne je resterais devant cette porte même si je suis au bord de l'agonie tellement j'ai envie de faire mes besoins je tiendrais bon, la porte s'ouvrira. Même si au-dessus de moi il y a des wc qui m'attendent, je reste ! Donc oui, que dire face à cette grande détermination.

  • Casse-toi pauvre conne ? Non c'était pas encore l'époque,
  • alors tenter de lui faire découvrir d'autres horizons en expliquant que le bâtiment possède plusieurs toilettes à chaque étage,
  • de montrer son agacement en lui disant que même si c'était fermé par une intervention divine, il n'y avait pas besoin de secouer la poignée toutes les 10 secondes en croyant que par miracle la porte s’ouvrirait.

Rien de tout cela, mon cerveau n'avait rien trouvé de mieux qu'un "ben non".



Une fois j'étais au 3ème étage avec une fenêtre, c'est génial quand quelqu'un laisse des odeurs surprises. Je venais à peine de me poser quand tout à coup un bourrin tente d'ouvrir la porte à plusieurs reprises. Une seule phrase terrassa ce démon : "non, je ne sortirais pas par la fenêtre".



Et une autre fois avec un autre démon, j'ai crié "hoooo !! j'ai pas encore commencé !" J'ai eu le droit à un "désolé" tout timide. J'ai été sympa, juste après sa repentance, j'ai indiqué à cette petite voix plusieurs chemins pour l'aider à trouver d’autres endroits de méditation.



Prochaine fois je prends une voix super grave et je gueulerais "je suis l’esprit de ces toilettes qui ose troubler mon sommeil !"
On ne sait jamais ...

1 commentaire:

Unknown a dit…

Mais LOOOOL kwa ! [:rofl] [:rofl] [:rofl]