mardi 11 mars 2008

Once upon a time ...

C'était le premier mois dans mon service, je connaissais déjà les grandes lignes sur ramuntcho vu que peu de temps avant je fus dans un autre service et il m'était déjà arrivé de collaborer avec lui.

Je devais mettre un ordinateur, un vidéo-projecteur et un écran de projection dans une salle qui n'est pas équipée. Je demande son assistance pour m'aider à transporter une partie du matériel. Pas de problème, il vient à mon bureau avec le sourire. Pour le fun, je lui demande s'il désire porter le plus lourd ou le plus léger. Il souffle un petit peu et me fait comprendre qu'il serait plus approprié "dé prendre lé plou lécher."

- Regarde derrière toi et prend l'écran de projection.

Pendant qu'il souffle et qu'il se gratte la tête, je prends avec moi le kit complet: une sacoche avec un vidéo-projecteur, une autre sacoche avec un ordinateur portable, une rallonge et une multiprise. Je me tourne vers lui pour voir s'il s'est enfin retiré les doigts du cul. Je le vois en train de m'embarquer une télé ...

- Heu ... non, c'est le truc à côté.
- Ha yé mé disssai ausssi !

Une fois que Sancho Panza prend, enfin, le bon matériel tout roule. Mais ...

On est dans la salle je commence à déballer ce que j'ai apporté avec moi, en pensant que Sancho serait autonome. J'ai presque fini quand je me décide à tourner la tête vers lui. Je le vois les mains dans les poches en train de me regarder faire, alors que l'écran de projection n'est pas mis en place, il est juste posé contre un mur. Et ça prend trente secondes à faire.


J'ai un dérivé sur ce genre de situation.

Cette fois c'est urgent, le demandeur avait totalement oublié.
On arrive dans la salle et je fais exactement la même chose, chacun gère son truc. Pendant que j'installe le matos j'entends mon ramuntcho parler avec le demandeur. J'ai fini de mon côté et l'autre est peinard en train de parler les mains dans les poches, l'écran de projection posé contre un mur ...



Une autre petite histoire pour la route ?

J'avais du matériel à transporter et il me fallait une autre paire de bras. J'avais préparé psychologiquement ramuntcho le matin pour qu'il m'aide en début d'après-midi.
On est l'après-midi et je lui téléphone pour qu'il vienne rapidement m'aider, C'est maintenant ou jamais. Avant de raccrocher il me dit "à tout dé souite".
Les affaires à trimballer étaient conditionnées et je n'avais plus qu'à l'attendre.

J'attends. J'attends ...

J'attends.

Cinq minutes se passent.

- c'est pas très rapide le "tout dé souite."


Avant que les dix minutes arrivent à expiration, je craque et je prends tout. Au moment où je ferme à clé mon bureau il arrive avec un grand sourire commercial qu'il n'a pas gardé très longtemps. Je n'étais pas content du tout, il savait que c'était urgent et j'ouvre la bouche "Qu'est ce que tu foutais putain ... T'es pas comme le benco t'es pas instantané."
Son sourire s'est effacé et je le vois imiter la colère froide ... Et comme diabolo (ou muttley) il se met à grogner. J'ai pu comprendre que "c'est pas un petit jeune qui allait faire sa loi" et "faut pas qué ça continou commé ça sssinon" j'ai fait comme si je n'avais rien entendu. On commence à faire le boulot et il grogne encore "yé pé pas allé pissééé tranquille." A ce moment j'ai dit qu'il m'aurait prévenu qu'il devait faire un arrêt au stand avant de me rejoindre je n'aurais jamais fait de caca nerveux, quand on me dit tout de suite c'est pas demain...


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