vendredi 17 octobre 2008

Quand t'en as besoin...

Ben t'es bien obligé.

Hier je suis passé voir le garagiste, en urgence, qui avait réparé mon vaisseau, car cette fois je dois changer les pneus.
Les pneus ont le même âge que le véhicule, mars 2002 avec un peu plus de 20000 bornes. Normalement je pensais les changer avant l'été et le temps passe, les craquelures sur les pneus restent puis mercredi soir j'ai pu constater une nouvelle balafre sur le pneu avant. Comme je n'avais pas envie de faire des tests de tectonique des pneus, il fallait faire un petit tour au garagiste.
Donc jeudi j'ai fait coucou au garagiste, j'ai poiroté trois minutes pour que son nouveau client se barre.

- Bonjour je voudrais changer les pneus.
- Ouais pas de problème c'est pour quel engin ?
- 125 varadero
- Ok, hmmm (il regarde son agenda) vous la déposez le 30.
- Heu... En fait c'est assez urgent.

Il me dit d'aller à deux-trois rues de son garage, il y a une boutique qui prend sans rendez-vous.
Je retourne au bureau et une recherche sur google pour me trouver un garage qui prend sans rendez-vous et qui ne soit pas loin de chez moi. Je trouve assez facilement, j'irais faire un tour demain juste après le boulot.

Vendredi après le travail, direction le garage. Je connais un peu le coin mais pas encore assez car j'arrive à me tromper de rue, comme la rue était vide j'ai pu faire un demi-tour à l'arrache pour revenir sur le bon cap.

Je trouve le garage, je rentre à l'intérieur et ça sent la bonne odeur d'huile de moteur mélangé à l'odeur de pneus neufs.
Je la laisse entre leurs mains et d'ici trois heures elle aura ses nouveaux chaussons de danse, du bridgeston alors que je voulais du michelin.

Je rentre chez moi peinard, je mange, je fais caca, je sors le chien et il va bientôt être l'heure d'y retourner.
Je fais un détour à la banque, pour laisser un mot d'amour à mon conseiller. Un gars était là avant moi et j'attends mon tour, puis débarque peu de temps après moi une momie bourgeoise qui passe devant nous pour poser ses chèques. Quelques secondes de flottement pour qu'elle constate qu'elle devra attendre son tour.
Le premier se marre avec moi, le retour du complot des vieux...

Retour au garage après dix minutes de marche, elle m'attend sagement avec les nouveaux pneus (cool !)
Je rentre dans le garage pour payer ma dette et reprendre la clé.
Un petit baratin de circonstance pour détailler la facture en même temps je demande s'il a du lubrifiant pour chaîne.
Pour me faire la facture il lui a fallu cinq bonnes minutes car il n'arrivait plus à trouver les références sur son ordinateur. Puis il annonce la douloureuse: 285 €. Heureusement qu'il n'y a que deux pneus...
Il pose la clé et la facture sur le comptoir. Je sors ma carte et la tend vers son bourreau. Je valide mon code, le petit écran me dit code bon.
- Ho, merde ça me fait erreur. Attendez on va recommencer.

Je recommence et ça refait la même chose, il frotte la puce de ma carte et on retente une dernière fois...
- Vous avez un autre moyen pour payer ?
- Faut que je tire du cash.

Tout en m'expliquant où me trouver un distributeur, il me retire la clé. Ce qui me fait doucement marrer, je lui laisse mon casque pour la peine.

J'arrive à tirer du liquide avec ma carte, je reviens filer la thune et reprendre mes affaires. Il reprend des couleurs en voyant les billets.
- La machine est sensible.

Mon anus aussi...

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